Une mère célibataire, demandeuse d'asile, accompagnée de ses enfants de moins de trois ans doit bénéficier d'un hébergement d'urgence proposé par le département, quand bien même elle a volontairement quitté son centre d'hébergement.
Dans une décision du 24 août 2023, le juge des référés du Conseil d'État précise que même si elle a quitté volontairement le centre d'hébergement qui lui avait été assigné par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), une mère isolée avec ses enfants en bas âge a droit à une prise en charge du département dans le cadre du service de l'aide sociale à l'enfance (ASE).