Trois inspections (Igas, IGA, IGF) ont réalisé une revue de dépenses en matière d'hébergement d'urgence. Elles ont identifié des pistes d'économies permettant d'accroître le nombre de personnes accueillies sans augmenter les budgets.

Pas moins de trois inspections générales – finances (IGF), affaires sociales (Igas) et administration (IGA) – se sont associées pour réaliser, à la demande du gouvernement, une revue des dépenses dans le champ de l'hébergement d'urgence, qui a donné lieu à un rapport publié le 16 juillet.

Il s'agissait d'examiner le programme 177 du budget de l'État, piloté par la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal).

Pistes d'économies

La commande gouvernementale avait une visée clairement budgétaire avec une recherche d'efficience en suggérant des pistes d'économies possibles. Les inspecteurs ont répondu à la commande, mais en proposant une analyse plus globale de la situation du secteur.

Ils ont, dans ce cadre, intégré l'ensemble des acteurs, sans oublier le dispositif national d'accueil (DNA) réservé aux demandeurs d'asile.