Réunis le 4 mai à Paris, à l’initiative de l’Ancreai, les professionnels des pôles de compétences et de prestations externalisées (PCPE) ont pu faire un arrêt sur image sur leur activité… avant que les cartes ne soient à nouveau rebattues avec la mise en place du futur service public territorial de l’autonomie.
Outil de coordination, d'orientation, d'accompagnement ? À quoi servent les pôles de compétences et de prestations externalisées (PCPE) ? En cette journée nationale organisée par l’Ancreai (Fédération nationale des centres régionaux d’études, d’actions et d’informations, en faveur des personnes en situation de vulnérabilité), le 4 mai, les réponses les plus concrètes ont finalement été apportées par un parent et son enfant accompagnés par un PCPE.
Déménagement
Alain Szymczak, père d’une jeune fille en situation de handicap, a expliqué avoir pu compter sur l’appui d’un PCPE suite à son déménagement d’un département à l’autre : « Laurine avait perdu tous ses repères, elle était en crise. Et il y a trop d’informations et d’acteurs dans le champ du handicap, on a besoin qu’un professionnel fasse la synthèse et oriente vers la meilleure solution ». Un témoignage abondé par Laurine, qui a confié : « ça a beaucoup changé ma vie, je le dis avec mes mots, je me sens de mieux en mieux ».
Combien de PCPE ?
La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), représentée par Bénédicte Autier, directrice de l’accès aux droits et des parcours, et Fanny Thiron, responsable du pôle d’appui à l’organisation de l’offre, reconnaît « devoir mettre en place un outil plus fin d’observation du déploiement du dispositif », lancé en 2016, et avance timidement le chiffre d’« au moins 200 PCPE » sur l’ensemble du territoire.