Le groupement d’associations Aider formule une série de propositions pour renforcer l’accessibilité de l’offre de répit pour les aidants de personnes handicapées. Une nécessité pour que la transition inclusive ne se traduise pas par un report de l’accompagnement sur les aidants.
Depuis quelques semaines, les aidants sont au cœur de l’actualité. Après l’enquête publiée par Hélène Rossinot, la journée nationale des aidants du 6 octobre a mis en lumière les problématiques de ce public. Côté gouvernement, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 prévoit l’indemnisation du congé de proche aidant, traduction de l’une des mesures du plan "aidants" attendu cet automne comme l’a promis la ministre de la Santé Agnès Buzyn en juillet.
Risque de transfert de solidarité nationale
Dans ce contexte, le secteur associatif veut faire entendre sa voix : le groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS) Aider, qui réunit plusieurs grands réseaux associatifs du champ du handicap (1), rappelle en effet que « dans un avenir inclusif », l’offre de répit doit « faire partie intégrante du nouveau paysage ». Et qu’à défaut de réponses en nombre et en qualité, demeure le risque que cette transition se reporte sur les aidants, avec pour conséquence « un transfert de solidarité nationale vers la solidarité familiale et de fait à des besoins de répit des aidants plus prégnants ».