Le recours à l'hospitalisation à domicile (HAD) dans les ESMS permet un apport de personnels médicaux et paramédicaux supplémentaires. Pourtant, cette pratique est peu développée. Lors d'une webconférence organisée par l'Anap, plusieurs leviers pour encourager son déploiement ont été identifiés.
Le développement de l'hospitalisation à domicile (HAD) dans les établissements et services médico-sociaux (ESMS) constitue un axe de la feuille de route pour l'HAD 2021-2026.
Pourtant, « le réflexe HAD n'est ni systématique ni homogène au sein des ESMS », souligne Laëtitia Naud, experte « parcours médico-social » à l'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap). « Selon les régions, 7 à 20 % des ESMS ont recours à l'HAD ».
Par ailleurs, une petite proportion des séjours d'HAD est réalisée en ESMS (10,4 %), ces séjours étant « majoritairement » réalisés dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Afin d'augmenter le recours à l'HAD dans les structures médico-sociales, l'Anap a organisé le 3 juin une webconférence pour donner les clés de la coopération entre ces deux secteurs.
Avantages de l'HAD
Pourquoi recourir à l'HAD ? Dans les Ehpad, elle permet en particulier de prendre en charge les personnes âgées aux pathologies multiples – dont le nombre augmente – et d'accompagner la fin de vie.