L’habitat inclusif, imaginé par les acteurs du handicap, se développe plus lentement dans le champ du grand âge. Partant de ce constat, la Fehap, la Mutualité française et l’UNA ont, lors d’un séminaire le 12 septembre, mis en lumière les obstacles au déploiement de ce dispositif pour les personnes âgées.
Comment accélérer le développement de l’habitat inclusif en direction des personnes âgées ? Cette question était au cœur des débats d’un séminaire organisé par la Mutualité française, la Fehap et l’UNA, le 12 septembre à Paris.
Car si, dans le champ du handicap, les initiatives en matière d’habitat partagé ont fleuri depuis plusieurs années, dans le secteur du grand âge, « les choses ont évolué plus lentement malgré un discours domiciliaire répété tel un mantra », a ainsi souligné Marie-Reine Tillon, présidente d’UNA, en ouverture de la journée.
L’une des raisons tient, selon elle, au manque de financement dédié aux services médico-sociaux à domicile pour développer ces habitats.
« Fort soutien des pouvoirs publics »
« Sur l’habitat inclusif, nous ne sommes pas à la traîne », s’est défendue, un peu plus tard, Hélène Paoletti, directrice de l’appui au pilotage de l’offre à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), qui a mis en avant « le très fort soutien des politiques publiques » pour ce dispositif.