Le 2 septembre, le philosophe Fabrice Gzil a remis sa charte sur l'éthique et l'accompagnement des personnes âgées à Brigitte Bourguignon. Les professionnels appellent à se saisir de cet outil pour "diffuser une culture du questionnement".
Plus de six mois après la publication de son rapport sur l’éthique dans les établissements accueillant des personnes âgées, le directeur adjoint de l’espace de réflexion éthique d’Ile-de-France, Fabrice Gzil, a remis, le 2 septembre, en présence d’une centaine de professionnels, la charte « éthique » portant sur les valeurs et les principes de l’accompagnement de ce public, à la ministre déléguée à l’Autonomie.
Outil synthétique
Ce document – qui n’a pas de valeur contraignante – constitue le deuxième volet de la mission que lui avait confiée Brigitte Bourguignon en novembre 2020. Ainsi, après le « document-repère » que représente son rapport, la charte se veut un outil synthétique « qui a vocation à soutenir l’engagement et la réflexion des professionnels qui accompagnent les personnes âgées », a expliqué Fabrice Gzil.
« Dix points d'attention »
Réalisée notamment à partir des réponses à une enquête en ligne (plus de 4 300 répondants), la charte est articulée autour de « dix points d’attention » qui ont un « caractère universel » et valent pour toutes les personnes quel que soit leur âge. La brochure qui accompagne la charte décline ces principes pour le grand âge.
Parmi eux, figure notamment la nécessité de favoriser les potentialités de la personne, de protéger son droit à une vie sociale et affective ou de garantir un accès équitable aux soins (voir encadré).