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Article20 mai 2022
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Gouvernement Borne : les ministres en charge des sujets sanitaires et sociaux

Le premier gouvernement d’Élisabeth Borne compte 27 ministres, ministres délégués et secrétaires d’État. Brigitte Bourguignon se voit confier le ministère de la Santé et de la Prévention. Damien Abad, Olivier Dussopt et Charlotte Caubel se partagent les grands dossiers sociaux.

Presqu’un mois après la réélection d’Emmanuel Macron, le premier gouvernement de son second quinquennat a enfin été présenté le vendredi 20 mai. Pas moins de 17 ministres, 6 ministres délégués et 4 secrétaires d’État composent l’équipe de la Première ministre Élisabeth Borne.

Plusieurs personnalités restent à leur place (Gérald Darmanin à l’Intérieur, Éric Dupond-Morretti à la Justice), quand d’autres se voient octroyer un nouveau portefeuille (Brigitte Bourguignon à la Santé et la Prévention, Olivier Dussopt au Travail, au Pleine emploi et à l’Insertion).

Enfin, de nouveaux venus font leur entrée comme Pap Ndiaye à l’Éducation nationale et à la Jeunesse, Charlotte Caubel à l’Enfance ou Christophe Béchu aux Collectivités territoriales.

Un premier conseil des ministres est prévu le 23 mai.

Brigitte Bourguignon à la Santé

Brigitte Bourguignon Ludovic Marin / AFP

Brigitte Bourguignon, ancienne ministre déléguée à l’Autonomie prend du galon en succédant à Olivier Véran au ministère de la Santé et de la Prévention. Elle s’éloigne ainsi du grand âge pour se frotter aux enjeux propres au champ sanitaire.

Si le Covid n’est, pour l’instant, pas un dossier urgent, elle va devoir « poursuivre le sauvetage de l’hôpital » promis par Emmanuel Macron. Lors du débat contre Marine Le Pen, il avait en effet assuré, dans la droite ligne du Ségur de la santé, vouloir réembaucher des soignants et améliorer leurs conditions de travail.

Elle devra aussi piloter la construction d’« un nouveau pacte entre l’hôpital et la médecine de ville » et mener le chantier de lutte contre les déserts médicaux.

L’ancienne présidente du Haut conseil au travail social (HCTS) sera peut-être amenée à travailler, avec ses collègues du gouvernement, à la réforme des retraites, au titre des mesures relatives à la pénibilité.