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Fidgi, une ponette à l'Ehpad

Longs FormatsFlore MABILLEAU10 novembre 2021
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De plus en plus d’Ehpad font appel aux équithérapeutes pour stimuler la motricité, la mémoire ou la communication de leurs résidents, notamment les plus dépendants, au sein même de leurs structures. Reportage à l'Ehpad du centre hospitalier de Sées (Orne), dont la ponette Fidgi arpente les couloirs.

De vigoureux hennissements s’échappent de la remorque, les pneus encaissent les secousses. « J’arrive, j’arrive ma fille, on va descendre », souffle à sa ponette l’équithérapeute Stéphanie Angot. Assurée, la professionnelle de 40 ans s’empare de la bride de Fidgi pour la guider sur le parking, vue cathédrale, de l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du centre hospitalier de Sées (Orne).

Deux coups de brosse, un léger nettoyage de sabot, et Fidgi, six ans, est fin prête pour sa visite aux résidents. C’est la deuxième fois que la ponette, crinière blonde et poil dru marron, se rend dans l’établissement aux 204 lits, dont 17 réservées aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentés, au sein d’une unité protégée.

Douze séances sur six mois

Isabelle Huet des Aunay, ergothérapeute ; Stéphanie Angot, équithérapeute ; et Amélie Romain, psychomotricienne, co-initiatrices du projet, autour de « Fidgi », lors de la deuxième visite de la ponette aux résidents de l'Ehpad de Sées. Cyril Chigot/Divergence pour Le Media Social

Depuis septembre, l’Ehpad du centre hospitalier de la commune, construit autour d’une chapelle, propose en effet à certains de ses pensionnaires des soins d’équithérapie : 12 séances sur six mois, alternant visites sur place et déplacements au centre équestre où exerce Stéphanie Angot, pour un budget global de 1 700 euros.

Une bouffée d'oxygène