Présentés le 10 juillet, les premiers résultats d'une étude sur la place des femmes dans le logement d’insertion pointent la nécessité de mieux faire connaître ces dispositifs aux prescripteurs, et d'adapter l’accueil et l’accompagnement à leurs besoins spécifiques.
Dans les logements d’insertion, les femmes sont sous-représentées en particulier dans certains types de structure comme les résidences sociales ou les pensions de famille.
« Pourquoi y’a-t-il moins de femmes dans les logements d’insertion ? Et qu’est-ce que cela implique en termes d’accompagnement, de gestion locative, d’organisation et d’animation de la vie collective ? » interroge Arnaud de Broca, délégué général de l’Union professionnelle du logement accompagné (Unafo).
Cette tendance pose d’autant plus question que les besoins existent pour ces femmes victimes de violences, de séparation brutales ou d’exil et donc en situation de précarité.
Pour mieux comprendre cette sous-représentation, l’« objectiver » et pouvoir ensuite adapter des réponses, les acteurs du logement d'insertion regroupant la Fapil, Soliha, l’Unafo et l’Unhaj ont lancé, avec le cabinet conseil Fors, l’étude "Quelle place pour les femmes dans le logement d’insertion ?"
Celle-ci a été menée dans cinq territoires (agglomérations de Marseille, Bordeaux, Saint-Étienne, départements du Val-d’Oise et de la Drôme/Ardèche), auprès de vingt structures – pensions de famille, résidences sociales, intermédiation locative, habitats jeunes (ou foyers de jeunes travailleurs) – et de 75 femmes qui ont apporté leur témoignage. Les premiers résultats ont été présentés le 10 juillet 2025 à Paris.