Et si le président de la République mettait la question du mal-logement au cœur de ses vœux pour l'année 2020… Le Collectif des associations unies pour le logement caressait, semble-t-il, cet espoir. La veille du 31 décembre, ce collectif - dont font partie entre autres la Fondation Abbé Pierre, la Fédération des acteurs de la solidarité, le Secours catholique, etc. - a formulé dix vœux pour l'année à venir.
Le collectif rappelle quelques chiffres édifiants sur la situation du logement, dont celui-ci : « 500 enfants dorment à la rue ou dans des abris de fortune tous les soirs à Paris. » Il demande dès lors qu'il n'y ait plus d'enfant à la rue courant janvier, que le droit à la domiciliation des SDF soit mis en œuvre, qu'à partir du 31 mars, il n'y ait plus d'expulsion avec le concours de la force publique. Plus politique, le collectif demande la fin des mesures d'économies sur les APL.
L'espoir a été de courte durée puisqu’Emmanuel Macron, lors de son allocution très longue (18 mn) n'a pas évoqué la question du mal-logement. Il a, en revanche, cité de façon très laconique, le soutien aux aînés et aux personnes handicapées.