La Défenseure des droits révèle les résultats d'une enquête sur l'accès aux droits des personnes de plus de 65 ans et les discriminations liées à l'âge. Une personne sur quatre éprouve des difficultés administratives.
Claire Hédon, la Défenseure des droits, a publié, à l'occasion de la journée internationale des personnes âgées, le 1er octobre, un rapport, intitulé « Difficultés d’accès aux droits et discriminations liées à l’âge avancé », qui révèle une fois encore la réalité de l'âgisme en France.
En préambule, elle fait remarquer que la France ne s'est intéressée que très récemment à ce phénomène – qui a été défini dès 1975 comme « un processus de stéréotypage systématique et de discrimination contre les personnes, en raison de leur âge ».
Les discriminations à l’égard des personnes âgées, souligne-t-elle, « restent un enjeu peu investi par les débats et politiques publiques alors même qu’avec la crise sanitaire, certains discours sur les personnes âgées ont pu contribuer à renforcer une certaine forme de stigmatisation à leur égard. »
Réalisée, fin 2020, auprès de 2 500 personnes de plus de 65 ans vivant à domicile, l'enquête a été complétée par quinze entretiens téléphoniques réalisés auprès d'aidants.