La pratique par un salarié d’un mode de management de nature à impressionner et nuire à la santé de ses subordonnés constitue une faute grave rendant impossible son maintien dans l’entreprise, et ce quelle que soit son ancienneté, précise la Cour de cassation.
Les juges sont d'accord sur ce point : l'exercice d'un mode de management brutal et méprisant peut être sanctionné par le licenciement du salarié. Mais cette pratique relève-t-elle de la faute grave ? Oui, répond la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023, par lequel elle retoque la décision de la cour d'appel.