De nouveau, les déplacements sont limités et les écoles fermées, pour les enfants protégés. Les professionnels qui les accompagnent semblent désormais rodés et ont obtenu des assouplissements pour travailler. Mais il leur manque l'accès à la vaccination.
La bonne nouvelle peut désormais être savourée par nombre d’assistantes familiales ou d’éducateurs spécialisés : cette semaine d’école à distance est sur le point de s’achever.
À l’annonce du troisième confinement national, le 31 mars par Emmanuel Macron, les professionnels de la protection de l’enfance ont en effet pu lâcher quelques soupirs, en apprenant la fermeture des établissements scolaires, à partir du 5 avril.
À défaut d’école, il leur a donc fallu « accompagner les enfants et les jeunes dans leurs apprentissages durant la ou les semaines de cours en distanciel », comme l’a formulé le ministère des Solidarités, dans ses recommandations du 6 avril à l’attention des établissements.
Manque d'équipements informatiques
Alors même que les équipes ne sont pas toujours au complet, « pour les éducateurs, l’école en distanciel doit quand même être suivie toute la journée, avec trois, quatre, cinq enfants », rappelle Fabienne Quiriau, la directrice générale de la Cnape, fédération de presque 150 associations.
En outre, « les départements n’ont pas tous pu offrir des équipements informatiques, et les dons d’ordinateurs du printemps dernier n’ont pas été suffisants », signale Jeanne Cornaille, au nom des établissements publics du Gepso.
Enfin, dans les familles d’accueil, l’école à distance « soulève des questions d’organisation à la maison, avec des enfants plus souvent en difficultés scolaires », ajoute Arnaud Gallais, vice-président de l’Association nationale des placements familiaux (ANPF).