Alors que la CGT appelle les assistants familiaux à la grève ce jeudi 20 mai, le secrétariat d'Etat chargé de l'enfance présente, en avant-première pour Le Media Social, les avancées qu'il entend proposer à ces professionnels de la protection de l'enfance.

L'ambiance pourrait être chaleureuse, ce jeudi 20 mai, devant les conseils départementaux, les préfectures, voire autour de permanences d'élus locaux en campagne. La CGT des services publics compte en effet y réunir en nombre les assistants familiaux de la fonction publique territoriale, pour exiger « l'ouverture immédiate de négociations avec les employeurs locaux et le gouvernement ».

Du coup, la fédération appelle ces professionnels à faire grève toute la journée. Elle espère ainsi les faire « gagner sur [leurs] revendications », de la « revalorisation rapide des salaires » jusqu'à une « réelle intégration » des assistants familiaux « au sein des équipes de l'aide sociale à l'enfance » (ASE).

Une mobilisation relayée

Si cette mobilisation est conduite par la CGT, elle a reçu le soutien appuyé de plusieurs organisations professionnelles. Annick Moine, la présidente de la Fédération nationale des assistants familiaux (Fnaf), a ainsi écrit à ses adhérents de rejoindre et « relayer cet appel à la mobilisation, qui prend beaucoup d'ampleur au niveau national ».