Un rapport de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) dresse un bilan de l'activité des centres d’action médico-sociale précoce (Camsp) en 2017 et 2018. Ces structures prennent en charge des enfants chez lesquels un handicap est suspecté ou décelé, par le biais de cures ambulatoires avec l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire (médecins, assistants de service social, éducateurs…).
Le rapport fait état d'une baisse d'activité. Un peu plus de 35 000 enfants ont été reçus en 2017 dans les 133 structures qui ont transmis un rapport d'activité, et un peu moins de 30 000 en 2018, dans 121 centres. Le nombre d'interventions est lui aussi en baisse. Au total, 665 107 rendez-vous ont eu lieu en 2018, contre 741 117 en 2017.
L'étude permet également d'établir un profil des enfants accueillis. Les deux tiers sont âgés de plus de trois ans – dont 61 % ont entre 3 et 5 ans – et 64 % sont des garçons. Environ un quart d'entre eux présente une déficience du psychisme ou une déficience intellectuelle. Viennent ensuite les troubles du langage et de la parole (pour environ 15 % des enfants) et la déficience motrice (pour 14 %).
Par ailleurs, un tiers des enfants sont considérés comme connaissant des facteurs ou des conditions d’environnement défavorables (troubles mentaux avérés dans la famille, carence affective, maltraitance grave…).