Notre série "En quête de sens" s'intéresse à la trajectoire singulière de travailleurs sociaux désireux de partager leur expérience. Dans le Pas-de-Calais, Célya Moungari occupe un poste atypique à la frontière du soin et du social : psychologue de rue.
Célya Moungari est arrivée à la psychologie sur le tard : après un bac professionnel en vente, un BTS en management avorté en première année puis un BTS technico-commercial obtenu, elle se demande si elle a vraiment trouvé sa voie.
« J’ai toujours voulu travailler avec l’humain. Dans mes stages en vente, j’avais eu l’occasion de travailler chez un maraîcher, j’adorais apporter les patates aux personnes âgées ! Dans mon BTS je m’étais aussi intéressée aux ressources humaines. Mais je ne trouvais rien qui m’intéressait vraiment », se souvient-elle.
Une reprise d'études
À la faveur d’une discussion avec sa sœur, elle se convainc de reprendre des études dans la filière qui l’a toujours intéressée sans avoir vraiment jamais osé se lancer : la psychologie.
À 21 ans, elle s’inscrit à l’université et y poursuivra son cursus jusqu’au master. Les stages qu’elle choisit l’orientent manifestement vers le social : Célya se rend sur le terrain en milieu carcéral, dans un centre éducatif renforcé ou encore dans un foyer de semi-autonomie pour adolescents.