Un rapport de la section française de l'Observatoire international des prisons (OIP), publié le 6 juillet, met en lumière l'accès « compliqué, parfois même impossible », des détenus aux soins spécialisés, dont la dermatologie, l'ophtalmologie et la dentisterie.
En cause, selon l'organisme, « une offre de soins réduite », notamment en raison du manque de personnel et de contraintes logistiques tenant à l'inadaptation des locaux et aux « logiques sécuritaires qui mettent à mal la prise en charge et le suivi médical ».
Pour y remédier, la section française de l'OIP formule une série de recommandations dont la mise en œuvre « n’est pas une option ». Parmi elles, la remise en liberté des personnes dont l’état de santé est incompatible avec les conditions de détention, notamment en cas de perte d’autonomie. À défaut, elle demande d'assurer l’intervention des services d’aide ou de soins infirmiers à domicile au sein des établissements.
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