Face aux difficultés de recrutement et à la "complexification" des situations, le conseil départemental a mené six mois de concertation : il en tire des propositions pour les conditions de travail, la prévention, ou la diversification des accompagnements.
En Ille-et-Vilaine comme ailleurs, « la crise sanitaire a mis à mal le secteur » de la protection de l’enfance, laissant les professionnels « à bout de souffle ». Voilà ce qui a décidé Anne-Françoise Courteille, première vice-présidente PS du conseil départemental, à engager, en janvier, des « États généraux » pour cette mission, qu’elle considère comme étant « la plus grave d’un département ».
Six mois de concertation
Six mois de concertation ont ainsi été menés, avec les travailleurs sociaux et les élus de la collectivité, mais aussi l’Observatoire départemental de la protection de l’enfance et divers partenaires de l’Ille-et-Vilaine. Avec un objectif : trouver des réponses à la « complexification des situations accompagnées », mais aussi aux « alertes des professionnels de terrain sur leurs conditions d’exercice » et aux « difficultés de recrutement ».