La salariée qui pratique un "mode de gestion inapproprié" de nature à impressionner et nuire à la santé de ses subordonnés commet une faute grave, justifiant son licenciement. Même sanction pour celle qui a un comportement "inadapté et harcelant".
Sous peine d’engager sa responsabilité pour manquement à son obligation de prévention des risques professionnels, l’employeur ne peut pas se permettre de garder à son service un salarié dont le mode de gestion est susceptible de nuire à la santé des salariés. Telle est la leçon à retenir d’un arrêt rendu par la Cour de cassation le 14 février 2024.
Mise en cause des méthodes de gestion du personnel
Cette affaire commence par le licenciement pour faute grave d’une salariée, engagée en qualité de directrice d’un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).