Selon Didier Sapy, directeur de la Fnaqpa, l'amélioration de la qualité de vie des aînés doit rester l'objectif numéro 1 du secteur médico-social. Mais entre pénurie de personnel et trésoreries contraintes, les obstacles restent nombreux.
Le Géronforum de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) s'ouvre ce 22 juin, à Bordeaux. Entre crise des effectifs et moyens insuffisants, comment faire en sorte que la qualité de vie des aînés et des professionnels du médico-social reste une priorité ? Réponses de Didier Sapy, directeur de la Fnaqpa.
Vous vous intéressez à la qualité de vie et pas à la qualité de manière générale, pourquoi ?
Didier SapyL'amélioration de la qualité de vie des personnes accompagnées, quel que soit leur habitat, c'est l'objectif que nous poursuivons à la Fnaqpa et ça ne se limite pas à une qualité normée et mesurée par des process. Tout le reste, la qualité des soins, l'évaluation, les démarches qualités, sont des moyens au service de cet objectif.
Vous parlez de qualité normée, le manque de souplesse induit par les normes peut-il être un frein à la qualité de vie ?