Pour sa première conférence de presse de 2025, le président du Synerpa n'a pas caché les nombreuses inquiétudes du secteur commercial sur la situation des Ehpad et des services d'aide à domicile (Saad).
L'absence de budget (PLFSS) près d'un mois après le début de l'année n'est pas sans poser de sérieuses difficultés. « Nos dotations actuelles sont calculées sur la base de 2024, donc non revalorisées, ce qui accroît l'effet de ciseaux », a expliqué Jean-Christophe Amarantinis.
« Les salariés attendent l'agrément de l'avenant 33 qui doit produire un choc d'attractivité dans le secteur commercial, sans oublier l'élargissement au secteur des mesures Borne sur la majoration des heures de nuit ou du week-end pour le personnel soignant. »
Les restrictions budgétaires sur l'apprentissage pourraient aussi avoir des conséquences négatives sur les ressources humaines disponibles.
« Aucune mesure n'est prévue pour le secteur de l'aide à domicile », a regretté le représentant du syndicat patronal, auquel adhèrent 1 400 Saad. « Le tarif plancher revalorisé à 24,58 € de l'heure est très loin du coût de revient estimé à 32 € », a-t-il ajouté.
Enfin, Jean-Christophe Amarantinis s’est réjoui du fait que les contrôles réalisés dans presque tous les Ehpad n'aient donné lieu, dans le secteur commercial, qu'à « très peu d'injonctions graves ».