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Ehpad du Grand Est : entre dépistage et incertitudes

Longs FormatsAurélie VION16 avril 2020
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Dans la région Grand Est particulièrement touchée par le Covid-19, les tests de dépistage viennent de débuter dans les Ehpad. Un soulagement pour les équipes, même si de nombreuses questions persistent et que l’approvisionnement (en surblouses surtout) reste encore très critique.

Promis le 6 avril par le ministre de la Santé, les tests de dépistage dans les Ehpad viennent de commencer dans le Grand Est. « Cela répond à une attente forte de la part des salariés qui font face à cette épidémie de façon admirable. Savoir qui est porteur de qui ne l’est pas permettra de rassurer tout le monde et de freiner la propagation du virus. Même si nous savons que l’on peut être négatif aujourd’hui et positif trois jours après », témoigne Jean-René Berthélémy.

« Bonne surprise »

Vendredi matin, le 10 avril, le directeur général de la Fondation Saint-Charles à Nancy a eu « la bonne surprise » de voir arriver une équipe du CHRU venue effectuer des prélèvements PCR dans deux Ehpad gérés par son association. Ils faisaient partie des tout premiers établissements à bénéficier de la campagne de dépistage organisée en Meurthe-et-Moselle par le CHRU de Nancy et le Conseil départemental. « Les 74 Ehpad du département vont être testés, soit 10 000 personnes (résidents et personnel confondus) selon une liste des établissements priorisés par l’ARS en fonction des cas positifs détectés », explique Mathieu Klein, président du département.

Sur ce territoire, 850 prélèvements sont effectués par jour et les analyses sont assurées par le laboratoire du CHRU et le laboratoire vétérinaire et alimentaire départemental, désormais habilité à pratiquer les tests pour le coronavirus grâce à un décret et un arrêté publiés au Journal officiel le 6 avril.

Des stratégies de tests différentes