L'Irdes publie les résultats d'une thèse sur les liens entre le prix et la qualité des prestations en Ehpad. Deux facteurs apparaissent déterminants dans les tarifs : l'appartenance au secteur lucratif et le prix de l'immobilier. Les critères de qualité, comme le niveau d'encadrement, sont peu valorisés dans le prix des places.
« Les Ehpad les plus chers ne sont pas les meilleurs » : ce titre du dernier « Questions d'économie de la santé » édité par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) a le mérite de la clarté. Et met à mal bien des arguments des établissements les plus onéreux qui justifient cette situation par une qualité des prestations largement supérieure.
900 euros d'écart
L'auteure, Anne Penneau, a soutenu en 2022 sa thèse en sciences économiques « Investir dans le secteur médico-social pour améliorer l'efficience des soins des seniors » à l'université de Paris Dauphine (1). Avec l'économiste de l'Irdes Zeynep Or, elles signent un résumé de cette thèse.