« Améliorer les conditions de travail dans les services sociaux » : à l'échelle européenne aussi, l'enjeu est majeur, pour « renforcer l'attractivité » du secteur. Cet objectif a ainsi réuni, pour dix-huit mois, dix organisations du continent, dont Nexem en France, pour un projet financé par l'Union européenne, et coordonné par l'Unipso, une confédération d'employeurs belge.
À l'arrivée, les « dix recommandations » qui viennent d'être publiées permettent déjà de récapituler des pistes d'action sans doute cruciales aux mains des employeurs. Ceux-ci sont ainsi invités à « évaluer les risques professionnels au niveau de l'organisation », à « améliorer la santé mentale au travail » ou encore à « équilibrer vie professionnelle et vie privée ».
Malheureusement, le prisme européen ne semble pas permettre d'aller bien au-delà des généralités. Afin de mieux « gérer le changement », par exemple, la publication se borne à énoncer de grands principes, à commencer par celui de la « sensibilisation des directeurs et des travailleurs » Et plus concrètement ? Les auteurs conseillent, notamment, une « communication efficace : engagez-vous auprès de toutes les personnes concernées, car la communication est essentielle à la réussite ». Pas de quoi résoudre la crise des métiers, sans doute.
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