Les initiatives se multiplient pour accueillir les Ukrainiens qui fuient leur pays. Les personnes handicapées ne sont pas oubliées dans cette mobilisation. Mais l'élan citoyen pourrait s'essouffler, et laisser place à davantage d'interventions professionnelles.
« Accueil des réfugiés ukrainiens : le CCAS de Saint-Nazaire a dû s'organiser rapidement » : dans son édition du 15 avril, Ouest-France raconte comment le centre communal d'action sociale de cette ville de 70 000 habitants, en Loire-Atlantique, coordonne un accueil citoyen chez les habitants. Une cinquantaine de ménages, déjà, y ont ouvert leurs portes à des familles ukrainiennes.
Élan de solidarité
C'est peu dire que l'agression russe, depuis le 24 février, avec ses cohortes de familles déplacées (déjà 5 millions de personnes sont exilées) a suscité dans notre pays un véritable élan de solidarité. France terre d'asile a ainsi ouvert à Paris début mars Accueil Ukraine, un lieu d'aiguillage vers d'autres destinées. « En un mois, ce sont plus de 7 500 personnes qui y ont été accompagnées par notre association », y précise-t-on.
Places disponibles
De fait, l'accueil est organisé selon deux modalités différentes. Il peut s'agir d'un hébergement classique, proposé par des professionnels : d'après le ministère de l'Intérieur, « au 21 avril, près de 87 899 places d’hébergement sont comptabilisées, avec un taux moyen d’occupation de 32 %, soit 59 560 places disponibles ». Ces capacités sont donc loin d'être saturées.