Confinement oblige, le ministère de la Justice a fini par étendre, jusqu'au 8 juillet, le délai d'inscription au concours d'éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). L'épreuve écrite d'admission, quant à elle, est reportée au 22 septembre. Les épreuves orales sont prévues du 7 au 18 décembre, en région parisienne.
Le concours reste ouvert, pour la voie externe, aux titulaires du diplôme d'État d'éducateur spécialisé, mais aussi, cette année, à tout candidat titulaire d'un bac + 3. La voie interne, elle, s'adresse aux fonctionnaires et agents publics depuis au moins quatre ans, et la « 3e voie », aux personnes ayant au moins cinq ans d'ancienneté professionnelle au cours des 10 dernières années.
La PJJ recherche des professionnels « dynamiques, à l'écoute, pédagogues, avec le sens de l'initiative, disposant de compétences sportives ou culturelles à partager avec les mineurs et, surtout, avec la volonté d'agir pour la jeunesse en difficulté ». L'objectif des éducateurs, rappelle-t-elle, est de conduire des « jeunes souvent en grande difficulté vers une insertion sociale et professionnelle réussie afin de lutter efficacement contre la récidive ».