Dans une tribune commune, plus de 80 associations des Hauts-de-France "alertent sur l’urgence de repenser et de financer la politique sociale et médico-sociale". Elles demandent davantage de moyens pour faire face à l'inflation et au financement de la prime Ségur.
Dénoncer « les choix budgétaires incohérents et non concertés qui mettent en péril l’accompagnement des personnes les plus vulnérables et fragilisent les structures qui les soutiennent ».
Tel est l'objet de la tribune signée par 84 associations des Hauts-de-France de divers domaines (enfance en danger, grand âge, handicap, précarité), dévoilée à Lille le 22 novembre lors d'une conférence de presse.
Dans cette région, le secteur social et médico-social représente 25 000 salariés, « au service de 185 000 accompagnements de personnes vulnérables ».
Aggravation des fractures sociales
Les associations souhaitent attirer l'attention sur « une réalité alarmante » : « les financements publics stagnent ou décroissent, alors même que les fractures sociales s’aggravent ».