Une commission d'enquête du Sénat critique le recours excessif du gouvernement à des consultants pour mettre en place les politiques publiques. Ce fut le cas pour les communautés 360 dans le champ du handicap. Thierry Dimbour, directeur du Creai Nouvelle-Aquitaine s’indigne que "l’État sollicite des entreprises cotées en Bourse pour structurer la politique d’accompagnement des personnes vulnérables".
Dans un récent rapport, le Sénat dénonce l’influence, sur les politiques publiques, des cabinets de conseil privés dont le service, très onéreux pour les finances publiques, est parfois d’une qualité insuffisante. Parmi les exemples cités, les travaux qui ont conduit à la création des communautés 360 dans le champ du handicap, ont été durement jugés par la direction interministérielle de la transformation publique (DITP), pourtant à l’origine de la commande. Elle a en effet considéré que le cabinet Capgemini, témoignait d’une « compréhension limitée du sujet » et que son rapport apportait « une valeur ajoutée quasi-nulle, contre-productive parfois ».
Les réactions de Thierry Dimbour, directeur du Centre régional d’études, d’action et d’informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (Creai) de Nouvelle-Aquitaine.

Quelle a été votre réaction à la lecture du rapport du Sénat – décrypté par Le Monde - dans lequel le cas des communautés 360 est cité ?