Dans un discours particulièrement grave, le président de l'Uniopss Daniel Goldberg a, le 19 septembre, appelé les pouvoirs publics à mettre en œuvre les annonces promises. Qu’il s’agisse du grand âge, de la protection de l’enfance ou du financement du Ségur de la santé, des décisions politiques sont attendues par les associations. D'autant que certaines jouent leur survie.
« En cette rentrée 2025, se mêlent à la fois des sentiments d’inquiétude et de colère, le tout dans une ambiance de fatigue démocratique aiguë et désormais chronique ». C’est avec une profonde gravité que Daniel Goldberg, le président de l’Uniopss a ouvert, ce 19 septembre, la traditionnelle conférence de rentrée de l’organisation.
« Crise politique »
Car, cette année, encore plus que les précédentes, la situation est critique : « notre pays connaît à la fois un moment de tensions internationales maximales, un risque de dérapage réel de nos comptes publics dans le cadre d’une économie atone » auxquels s’ajoute « une crise politique et démocratique », a-t-il résumé.
Et Daniel Goldberg de lister les dysfonctionnements à l’œuvre comme « la nomination d’une succession de Premiers ministres sans majorité », les « engagements qui s’enchaînent sans être réalisés et même qui s’enchaînent sur le même sujet sans attendre les résultats de la réforme précédente ». Plus préoccupant encore, « l’incapacité » qu’ont l’État et les collectivités territoriales « à s’entendre sur leurs responsabilités respectives comme sur celles qui leur sont communes ».