Dans son premier avis, la Ciivise recommande d’assurer la sécurité de l’enfant, mais aussi du parent qui le protège, dès qu’une enquête est ouverte pour violences sexuelles incestueuses. Elle invite les professionnels à adopter une "culture de la protection".

En sept mois, ce sont déjà des « centaines de témoignages » et « autant d’appels à l’aide de la part de mères, très majoritairement », qui ont été reçus par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Et comme Adrien Taquet le leur avait demandé lors de leur installation en mars, ses 28 experts viennent de rendre leurs toutes premières recommandations, pour « mieux protéger et accompagner les victimes ».

Mères condamnées

Avec ce premier avis, la commission présidée par Edouard Durand et Nathalie Mathieu avance justement des réponses pour toutes ces mères « qui portent plainte pour violences sexuelles suite aux révélations de leurs enfants et qui, en cherchant à les protéger, se voient condamner pour non-représentation d’enfant ou retirer la garde au profit de leur père ».