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Article14 juin 2022
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Communautarisme dans les structures jeunesse : des faits limités mais préoccupants

L'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche constate le développement de "dérives communautaristes" dans certains accueils collectifs pour mineurs. Elle propose la création d'un outil de signalement et l'augmentation des contrôles.

Dans un rapport daté de juillet 2021 mais récemment publié, l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) dresse un état des lieux des phénomènes de communautarisme dans les associations sportives et de jeunesse ainsi que dans les accueils collectifs de mineurs.

Trois types de dérives

L'Inspection identifie trois types de « dérives communautaristes » : la négation des valeurs et principes républicains (laïcité, égalité entre les sexes…) ; le repli identitaire ou communautaire, avec l'affirmation d’une identité différente de la communauté nationale ; et les tentatives de prosélytisme. La question de la radicalisation n'est, en revanche, pas abordée.

Des phénomènes « parfois préoccupants »

Ce phénomène « en nombre limité et à l'intensité variable, mais parfois préoccupant », est presque exclusivement en lien avec l’islam, et souvent avec un islam politique. Les alertes en lien avec des catholiques intégristes, juifs ultra-orthodoxes ou protestants évangéliques sont plus rares. Les structures implantées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont les plus concernées.