menuMENU
search

Le Media Social - A chaque acteur du social son actualité

Brève27 janvier 2023
Réagir
Réagir
Imprimer
Télécharger

Comment mieux prendre en charge les mineurs auteurs de violences sexuelles ?

Plus de 23 000 mineurs ont été accusés, en 2019 et 2020, d'une infraction à caractère sexuel, à commencer par des agressions sexuelles et des viols – une réponse pénale ayant été apportée à 9 000 d'entre eux. Face à ces profils souvent « primo-délinquants, assez inhibés, peu à l'aise en relation duelle », et susceptibles d'avoir eux-mêmes vécu des violences sexuelles, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a commandé une recherche sur leur prise en charge.

Le premier volet de cette étude, menée par Marie Romero, vient d'être publié. Il décrit toutes les « difficultés inhérentes » au travail auprès de ces jeunes, « exposés à la stigmatisation sociale et au vécu honteux des faits », et suscitant « un certain malaise » voire du « découragement » chez les professionnels qui les accompagnent.

Passant en revue les quatre types de dispositifs spécifiques de prise en charge de ces mineurs (approches thérapeutiques, justice restaurative...), la recherche en souligne tous les apports, mais aussi les limites – une prise en charge trop tardive, notamment, risquant d'être « plus difficile, moins efficiente ».

L'auteure en tire douze recommandations. Elle encourage cette « mise en œuvre d'interventions spécialisées » et appelle à « donner de la visibilité aux dispositifs existants ». Elle invite aussi à développer les réponses pour les mineurs de moins de 13 ans, qui s'avèrent surreprésentés parmi tous ces auteurs d'infractions sexuelles, et à améliorer la prévention et le repérage précoce.

À lire également :

ABONNEMENT
Accédez à l'intégralité de nos contenus
  • Articles & brèves
  • Vidéos & infographies
  • Longs formats & dossiers juridiques
  • Reportages & enquêtes
Découvrez nos offres