Les centres de ressources territoriaux, l'une des pierres angulaires du virage domiciliaire, sont déjà au nombre de 300 dans tout le pays. Une fédération nationale vient de se constituer pour porter la voix des CRT. Un rapport parlementaire se demande pourtant si cet outil est adapté à l'ampleur des enjeux du grand âge.

Il aura fallu attendre 18 mois pour que les centres de ressources territoriaux (CRT), installés depuis début 2024, se regroupent. Le 12 juin, à l'occasion des Assises du Bien vieillir, organisé par IdealCo à Strasbourg, la fédération française des CRT a été constituée officiellement.

Son président Olivier Lefebvre, chargé de mission dans l'Essonne pour accompagner des CRT, revient sur les objectifs de cette fédération et réagit aux critiques formulées par le rapport de deux députés Annie Vidal et Thierry Frappé, rendu public le 16 juin (lire encadré).

Pourquoi avez-vous souhaité créer cette fédération ?

Olivier LefebvreEn novembre 2024, des représentants de CRT de l'Essonne ont rencontré des responsables de CRT du sud de la France. Ensemble, nous avons fait le constat qu'il était pertinent de se regrouper et de mettre en place une dynamique. À Strasbourg, le 12 juin, une vingtaine de structures étaient présentes pour constituer cette fédération. Dès septembre, nous allons lancer une campagne d'adhésions, sachant qu'il existe actuellement environ 300 CRT et que de nouvelles structures se créent toutes les semaines.