Dans un appel unitaire, les cinq organisations syndicales (CFTC, CFDT, CGT, Fnas-FO, Sud) de la convention collective nationale du 15 mars 1966 (CCN 66) demandent à l'organisation employeur Nexem la négociation d'un accord prévoyant le maintien du salaire intégral des professionnels relevant de cette convention pendant la crise sanitaire.

Chômage partiel lié à la fermeture de leur structure, arrêts pour garde d'enfant ou proches vulnérables... certains salariés sont en activité partielle depuis le début du confinement, rappellent les syndicats. Pour compenser leur baisse de rémunération, ces derniers réclament qu'un accord relatif au maintien de salaires pour l'ensemble « des arrêts de manière rétroactive au 16 mars » soit négocié au niveau de la branche, ce qui obligerait l'ensemble des employeurs à l'appliquer.

Les cinq organisations exhortent Nexem à leur présenter un tel accord lors de la prochaine commission mixte paritaire du 28 mai. Elles exigent que ce texte concerne l'ensemble des salariés quel que soit leur statut et qu'il prévoie, outre le maintien du salaire, « le maintien de l'ensemble des droits conventionnels relatifs à la protection sociale (complémentaire santé et prévoyance) » et « la prise en compte des suspensions du contrat de travail pour le calcul des congés payés et de l'ancienneté ».