Si les Français souhaitent en majorité finir leur vie chez eux, une part grandissante envisage de quitter un logement inadapté et source de solitude pour un habitat alternatif. Une étude du Crédoc répertorie les différents types de logement adapté avec leurs atouts et leurs limites.
Les sondages se suivent et se ressemblent : les Français, pour les trois quarts, envisagent de finir leurs vieux jours dans la maison ou l'appartement où ils ont passé la totalité ou l'essentiel de leur vie. Tout juste consentent-ils à prévoir des travaux permettant d'adapter ce logement aux affres du vieillissement.
120 000 places en résidence autonomie
Il n'en reste pas moins qu'un quart de la population dirige ses regards vers l'habitat adapté ou intermédiaire entre le logement classique et l'institution (type Ehpad). Celui-ci prend des formes différentes. S'appuyant sur une approche quantitative, mais également sur une quarantaine d'entretiens avec des seniors, le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) a conduit une étude (publiée fin novembre 2023) permettant de mesurer les connaissances et les représentations sur cette offre alternative d'habitat.
La forme de logement intermédiaire la plus connue et la plus répandue reste les résidences autonomie : il en existe près de 2 300 qui proposent 120 000 places. Mais cette formule, gérée deux fois sur trois par le secteur public, souffre d'une « image dégradée ».