Le 8 octobre, le président de la Haute autorité de santé (HAS) a annoncé vouloir rendre les recommandations de bonne pratiques professionnelles (RBPP), en matière d’autisme, "opposables" aux professionnels de santé et d’accompagnement. Réclamée par les associations, cette évolution devra toutefois passer par une loi.
Ce serait une petite révolution dans le champ de l’autisme : les recommandations de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) de la Haute autorité de santé (HAS) pourraient devenir opposables aux professionnels de santé et de l’accompagnement.
C’est en tout cas le souhait du président de la HAS, Lionel Collet, qui a, le 8 octobre, lors de la conférence de presse de rentrée de l’institution, indiqué réfléchir à « rendre opposables certaines recommandations, en particulier dans le champ de l'autisme ».
En clair, cela obligerait les professionnels qui accompagnent les personnes avec autisme à appliquer les RBPP.
Passage par la loi
En particulier, la recommandation sur les interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées, chez l’enfant et l’adolescent porteur du trouble du spectre autistique, dont une nouvelle version est attendue pour « fin 2025 ou janvier 2026 », « mériterait d’être opposable car il y a encore des pratiques qui n’ont pas lieu d’être », a-t-il précisé.