Dans un rapport, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) suggère de créer un métier unique pour l'accueil de la petite enfance pour l'accueil individuel et collectif. L'objectif ? Faciliter les évolutions de carrière des assistants maternels et revaloriser la profession.
Par un courrier daté du 28 mai 2024, l'ex-ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry, confiait à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) une mission portant sur « la qualité de l’accueil individuel du jeune enfant et l’attractivité du métier d’assistant maternel ».
Cette saisine s’inscrit dans le cadre du nouveau service public de la petite enfance instauré le 1er janvier 2025 qui prévoit la création de 100 000 places d’accueil supplémentaires en collectif ou en individuel d'ici à 2027.
Le rapport, publié le 9 septembre 2025 et rédigé par Isabelle Benoteau, François Carayon et Thierry Leconte avec la participation de Brigitte Bourguignon, répond à un « double objectif » : augmenter la capacité d’accueil tout en garantissant un cadre de travail soutenable pour les professionnels et une prise en charge adaptée des enfants.
Perte de vitesse
Premier constat : « majoritaire dans l’offre globale d’accueil de la petite enfance (31,5 % de la capacité totale), l’accueil au domicile d’assistants maternels est aujourd’hui en déclin ».