Dans les Bouches-du-Rhône, dix associations ont constitué le collectif "Alerte protection enfance 13" pour dénoncer les pratiques du département. Parmi elles, la baisse des crédits alloués à l’accompagnement en milieu ouvert, en remplacement du placement éducatif à domicile (PEAD).
Alors qu’on ne compte plus les multiples interpellations autour de la crise de la protection de l’enfance, dans les Bouches-du-Rhône, dix associations ont constitué le collectif « Alerte protection enfance 13 » pour dénoncer « la détérioration continue » de leurs conditions d’exercice.
Ces organisations représentent 80 % des associations de protection de l’enfance du département et prennent en charge plus de 5 540 enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Elles emploient 3 000 salariés.
Lors d’une conférence de presse, le 20 novembre, date de la journée internationale des droits de l'enfant, elles ont dénoncé une « maltraitance institutionnelle » de la part du conseil départemental.
En cause, les réductions budgétaires qui affectent les conditions d’exercice des équipes de terrain et « pèsent directement sur les conditions d'accompagnement des enfants », rapporte l'Agence France presse (AFP).

