Depuis l'aéroport de Tokyo, où elle arrivait pour les Jeux paralympiques le 24 août, Sophie Cluzel l'avait déjà reconnu, en visioconférence avec le Comité des droits des personnes handicapées : leur regard « nous aiguillonne et nous pousse à continuer nos efforts ». Au terme des trois journées d'audition de la France par cet organe des Nations Unies, sévèrement conclues par son rapporteur Jonas Ruskus, son secrétariat d'État promet, dans un communiqué, de « poursuivre la mobilisation pour inscrire durablement l'approche par les droits des personnes handicapées ».
« Si l'engagement politique de la France en matière de handicap a pu être réaffirmé au cours de l'audition », les échanges auront aussi permis de souligner la volonté du gouvernement « de poursuivre la dynamique de transformation », est-il retenu de ce tout premier examen du respect par Paris de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. « La France va donc accélérer des chantiers tels que l'accessibilité universelle, la pleine participation des personnes », ainsi que « les enjeux liés à la désinstitutionnalisation », annonce le secrétariat d'État, qui tient pour « fil conducteur d'être au plus près des choix de vie des personnes ». Il entend examiner « avec attention les recommandations qui seront faites par le comité », attendues en septembre.
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