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Article12 septembre 2022
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Alzheimer : comment diagnostiquer de façon plus précoce ?

Dans le cadre des expérimentations innovantes en santé a été mis en place, sur Paris et dans le Finistère, un programme visant à multiplier les diagnostics de proximité des malades d'Alzheimer. Des formations sont par ailleurs organisées, notamment auprès des aides à domicile, pour repérer le plus tôt possible l'irruption de la maladie.

Dans la torpeur de l'été, est paru au Journal officiel un texte au titre étrange : « arrêté relatif à l'expérimentation Parcours ambulatoire pour seniors avec troubles cognitifs (Passcog) dans les territoires du Finistère et de Paris ». De quoi s'agit-il ? En quoi cette problématique intéresse les professionnels du médico-social ? La neurologue Bénédicte Défontaines, fondatrice et référente du projet, nous propose son éclairage.

Délais d'attente très longs

« Nous avons constitué, en 2004, l'association Aloïs, un centre d'expertise neuropsychologique pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou maladies assimilées, explique le médecin. Il faut savoir qu'à cette époque, il n'existait que des consultations à l'hôpital et que les délais d'attente étaient très longs, par exemple d'un an à Paris. Nous avons proposé de changer de modèle et de faire des diagnostics ambulatoires de façon le plus précoce possible. »   

« Cela va s'arranger »