Prestation octroyée après mise à contribution financière des obligés alimentaires et récupérée sur la succession au décès de son bénéficiaire, l'aide sociale à l'hébergement est vivement critiquée. Le HCFEA propose quatre scénarios d'évolution.
Près de trois résidents sur quatre ne recourent pas à l’aide sociale à l'hébergement (ASH), bien que leurs revenus ne leur permettent pas de financer leurs frais de séjour en établissement (pour personnes âgées ou handicapées). Sur ce constat, le Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA), dans un rapport de juillet 2020 (mis en ligne sur le site vie-publique.fr le 23 septembre), « analyse la situation actuelle de l’ASH puis différents scénarios de réforme visant à aménager, assouplir ou supprimer la mise en œuvre de l’obligation alimentaire et du recours en récupération ».