Dimanche 17 mars, c'est la seconde édition de la Journée nationale des aides à domicile. Dans un contexte très difficile, marqué notamment par des pénuries de personnel, les différentes fédérations se saisissent de cette vitrine pour montrer l'importance cruciale de ce métier pour les publics fragiles.
C'est d'abord l'occasion de dénoncer la situation actuelle. La fédération associative Adédom pointe la « non-application des accords nationaux dans un grand nombre de territoires » et s'en prend également aux réductions budgétaires qui vont aboutir à « des liquidations d'associations encore plus nombreuses ».
De son côté, l'ADMR insiste sur les besoins en recrutement qu'elle estime pour son seul réseau à 10 000 par an. À cet effet, elle lance une nouvelle campagne télévisée avec quatre spots dont un centré sur le 17 mars. À noter que de nombreuses structures ADMR organisent des opérations « Vis ma vie », en invitant des élus locaux à accompagner des professionnels. Le réseau UNA, quant à lui, propose deux courtes vidéos de présentation du métier à l'occasion de cette journée nationale.
Sur le terrain, les initiatives foisonnent, comme celle du réseau Amaelles, présent dans une dizaine de départements. Un visuel, représentant un robot qui s'occupe d'une vieille personne, illustre la nécessité de préserver une présence humaine « irremplaçable » auprès des personnes fragiles.
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