L’avenant visant à revaloriser les salaires dans l’aide à domicile a été, une nouvelle fois, rejeté par le gouvernement. Cette décision suscite la colère des professionnels qui y voient un manque d’intérêt porté à leur secteur. Les employeurs appellent l’État et les départements à "assumer leurs responsabilités".
L’été est amer pour l’aide à domicile. Dans un arrêté du 31 juillet, l’État a en effet refusé d’agréer l’avenant 68 qui prévoyait une hausse des salaires des professionnels à compter du 1er juillet.
Ce texte avait été négocié après que les partenaires sociaux ont essuyé un premier refus d’agrément en février. Comme le précédent, il prévoyait une augmentation de six points des coefficients des emplois, soit, précise la Fnas-FO, une augmentation de « 34,62 euros brut par mois pour un temps plein ».