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Article01 avril 2022
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Accessibilité, ressources, autonomie... le programme "handicap" des candidats

Le handicap apparaît dans tous les programmes des candidats avec des niveaux de détails variés. En référence à la Convention internationale des droits des personnes handicapées, Yannick Jadot porte des propositions ambitieuses sur la désintitutionnalisation.

Si tous les candidats se saisissent de la thématique du handicap, leurs propositions en la matière sont plus ou moins détaillées. Certains, comme Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan, présentent ainsi des programmes particulièrement fournis, quand d'autres - Anne Hidalgo ou Valérie Pécresse - sont plus synthétiques dans leurs propositions, voire elliptiques dans le cas d'Emmanuel Macron

Seuls trois candidats citent la Convention internationale des droits des personnes handicapées (CIDPH) comme référence : Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Fabien Roussel.

Ressources

La question des ressources est abordée par presque tous les candidats, en particulier par le prisme du calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) pour les personnes en couple. À l’exception d’Emmanuel Macron qui s’y est opposé pendant son quinquennat, tous se prononcent pour sa déconjugalisation.

Plusieurs - Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan - proposent en outre de la revaloriser.

Fabien Roussel va plus loin et souhaite créer un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent pas travailler.

Valérie Pécresse se distingue en prévoyant que les personnes handicapées puissent, au décès de leur dernier parent, percevoir la pension de réversion dont celui-ci bénéficiait.

Accessibilité

L’autre grand sujet est celui de l’accessibilité. Jean-Luc Mélenchon entend ainsi revenir sur la loi Elan en imposant 100 % de logements accessibles dans les constructions neuves, et en faisant participer l’État aux financements des travaux d’adaptation des logements anciens.

Nicolas Dupont-Aignan veut déterminer un agenda et un plan d’action concret avec les associations, les collectivités locales et les entreprises afin de faire appliquer la loi du 11 février 2005, en définissant « une date butoir réaliste pour la mise en accessibilité ».

Dans un propos plus général, Anne Hidalgo prévoit de « continuer à œuvrer pour l’accessibilité universelle » en l’intégrant dans toutes les politiques (logement, transport, services, sport…).