Coordonner les acteurs de l'aide sociale à l'enfance (ASE) avec ceux de l'insertion sociale et professionnelle : telle est la réponse engagée pour les quelque 15 000 jeunes qui sortent, chaque année, de la protection de l'enfance. Brigitte Klinkert, la ministre déléguée à l'Insertion, et Adrien Taquet, le secrétaire d'État à l'Enfance, annoncent en effet un accord avec l'Union nationale des missions locales (UNML), la Convention nationale des associations de protection de l'enfant (Cnape), ainsi que l'Union nationale pour l'habitat des jeunes (Unhaj).
L'objectif ? Pouvoir proposer aux jeunes trois types d'appuis « dans chaque territoire ». Tout d'abord, des conseillers des missions locales doivent pouvoir participer à leurs entretiens de préparation à la majorité. Ensuite, une sécurisation de leurs parcours, « dans toutes leurs composantes » du logement jusqu'à la santé, devra être assurée jusqu'à la majorité. Enfin des « partenariats renforcés » doivent être systématisés pour mieux anticiper la sortie.
Pour plus de précisions, il reste à se tourner vers la Cnape, puisqu’elle s'est engagée « à informer l’ensemble des associations membres et à faciliter l’accès des conseillers des missions locales aux jeunes de l’aide sociale à l’enfance », comme mentionné dans le communiqué.