La fin de l’obligation du port du masque, depuis le 14 mars, a simplifié le travail social, notamment en protection de l’enfance. Reportage avec les éducatrices de la Maison d’enfants à caractère social (Mecs) Françoise Dolto, dans l’Essonne.
Pour la douzaine d’enfants rassemblés sur la banquette, le jugement est unanime : la levée de l’obligation du masque, le 14 mars dernier, a été une excellente décision. « Je détestais le porter, ça faisait de la buée sur les lunettes, je voulais le déchirer », confirme Logan. « Ça faisait mal aux oreilles », ajoute Manon. « Quand on courait on n’arrivait pas à respirer », se rappelle Cassandra. « C’était pas bon pour ma peau », rigole Mia. « J’espère qu’il n’y en aura plus jamais », conclut Nathan.
Bien sûr, pour ces jeunes de 3 à 13 ans, c’est d’abord au collège, puis en primaire, que le masque avait été rendu obligatoire, à l’automne 2020. Mais le soir, de retour dans leur maison d’enfants à caractère social (Mecs), il fallait encore le conserver, dès lors qu’un cas de Covid-19 avait été détecté dans leur bâtiment. Ainsi en janvier dernier, en pleine vague d’Omicron, à la maison « Dourdan », « tous les enfants devaient le porter », illustre Mamadou.