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Article07 juillet 2020
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Remaniement : deux femmes au Travail et à l’Insertion

La nouvelle ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Élisabeth Borne aura à gérer les conséquences de la crise sanitaire sur l’emploi, en particulier des jeunes. À ses côtés, Brigitte Klinkert, présidente du conseil départemental du Haut-Rhin, devient ministre déléguée à l’Insertion.

Membre du gouvernement depuis 2017, Élisabeth Borne, jusque-là ministre de la Transition écologique et solidaire, prend la place de Muriel Pénicaud rue de Grenelle. Désormais ministre du Travail mais aussi de l’Emploi et de l’Insertion, Élisabeth Borne, a d’abord occupé le poste de ministre chargée des Transports auprès de Nicolas Hulot dans le premier gouvernement d’Édouard Philippe où elle a notamment conduit la réforme très contestée de la SNCF, avant d’être nommée en juillet 2019 à l'Écologie.

Spécialiste des transports

Diplômée de l’école polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées, elle est spécialiste des transports et a notamment été conseillère technique en charge de ce dossier au cabinet de Lionel Jospin en 1997, et plus tard présidente de la RATP. Proche du parti socialiste, celle qui a aussi été préfète de la région Poitou-Charentes et directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie en 2014, a rejoint La République en marche en 2017.

Emploi des jeunes

Désormais au ministère du Travail, elle va devoir gérer les conséquences économiques de la crise sanitaire sur l’emploi, des jeunes notamment. Un plan gouvernemental pour l’emploi et la formation des jeunes après la crise devrait en effet être annoncé rapidement.

Elle devra aussi poursuivre les chantiers de Muriel Pénicaud, en particulier la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Sans compter celle de l’assurance chômage, reportée à septembre du fait de la crise. Selon le journal Le Monde, elle devrait aussi hériter de la réforme des retraites.

Travailleurs handicapés

Elle sera en première ligne sur l’emploi des personnes handicapées, en particulier dans le suivi de la réforme de l’obligation de l’emploi des travailleurs handicapés (OETH), le rapprochement des Cap emploi et Pôle emploi ou la mise en musique de l’engagement national « Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022 » signé avec l’Union nationale des entreprises adaptées (Unea), APF France handicap et l’Unapei.

Soutien du dispositif « RSA et bénévolat » 

Sur ces sujets, elle sera épaulée par sa ministre déléguée, Brigitte Klinkert, présidente du conseil départemental du Haut-Rhin depuis septembre 2017. Élue de terrain depuis le début des années quatre-vingt, elle est, en 1994, la première femme à entrer au conseil général du Haut-Rhin. Dans un portrait publié par Rue 89, elle se montre sensible aux questions liées à la jeunesse et à l’emploi. Elle est aussi connue pour avoir soutenu l’initiative controversée « RSA et bénévolat » lancée par son prédécesseur Eric Straumann (LR) qui encourage les allocataires à réaliser du bénévolat.

Quid des hauts-commissaires ?

À ce stade, on ne connaît pas le sort réservé aux deux hauts-commissaires, Jean-Marie Marx (compétences) et Thibault Guilluy (inclusion), nommés en mars 2020. Ce dernier devait notamment participer à la création du service public de l'insertion ou au déploiement du pacte d'ambition pour l'insertion par l'activité économique (IAE).

NoemieCOLOMB
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