« Le cap est tenu », s’est félicitée la ministre de la santé et des affaires sociales Agnès Buzyn, le 23 janvier au congrès de l’Encéphale, dans un discours dressant le bilan de l’année 2019 et les perspectives pour 2020 [1]. 10 des 37 mesures prévues par la feuille de route sur la santé mentale ont été lancées comme prévu.

Côté bilan, elle a notamment rappelé que de nouveaux crédits avaient été alloués en 2019 afin de renforcer les dispositifs existants mais aussi d’en lancer de nouveaux (équipes mobiles du sujet âgé, équipes ambulatoires de crise, équipes de liaison avec les services d’urgence) ou encore de développer les soins de réhabilitation. Par ailleurs, le mouvement de déploiement des projets territoriaux de santé mentale (PTSM) « est lancé » : 103 sont identifiés et 12 arrêtés par les agences régionales de santé (ARS).

En 2020, « il est convenu d’accélérer tout une série d’actions de la feuille de route ». Parmi eux, la reconduction des deux appels à projets en psychiatrie infanto-juvénile et en innovation organisationnelle ou encore le soutien au développement de la pair-aidance. Autre ambition ? Définir un parcours de soins gradués, en reprécisant notamment les missions des centres médico-psychologiques (CMP) et en revoyant les conditions d’une participation plus intégrée des psychologues.

Une attention particulière sera prêtée à la construction de parcours « pour les publics vulnérables les plus difficiles à atteindre, les enfants de l’aide sociale à l’enfance, les précaires, les détenus et les migrants » a aussi déclaré la ministre, sans toutefois donner plus de détails.

À noter également le lancement d’un plan national de réduction du recours aux soins sans consentement.

[1] Elle a également dressé ce bilan lors du comité stratégique dédié au suivi de la feuille de route « santé mentale et psychiatrie ».