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Brève07 février 2020
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Prime "grand âge" : les professionnels réclament son extension au privé

Le gouvernement vient de mettre en place une prime « grand âge » de 100 € nets par mois en direction des aides-soignants, fonctionnaires ou contractuels, exerçant dans les établissements publics de santé (Ehpad, unités de soins de longue durée, services de soins de suite et de réadaptation gériatrique, services de médecine gériatrique, ou toute autre structure spécialisée dans la prise en charge des personnes âgées). Cette mesure ne vise que les établissements relevant de la fonction publique hospitalière.

Une différence de traitement vivement dénoncée par les professionnels : « Cette mesure porte en elle les germes d’une rupture d’égalité préjudiciable entre les personnels soignants des structures publiques et privées ainsi qu’entre les aides-soignants eux-mêmes » , s'insurge la Fnadepa qui réclame une « revalorisation pour tous les métiers du grand âge, quel que soit le statut ».

« Les soignant.e.s du privé, travaillent-ils.elles moins et différemment que celles et ceux du public ? », ironise de son côté la CGT.

« Dans la mesure où les règles tarifaires sont les mêmes dans les Ehpad publics et dans les Ehpad privés il y a d’autant moins de raison à ce que cette prime ne puisse pas être transposée aux établissements du secteur non lucratif », complète l'Uniopss qui réclame également l'extension au secteur privé de la seconde prime instaurée au profit de certains agents d’Ile-de-France.

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